EGF publie son nouveau pacte RSE
EGF publie son nouveau pacte RSE qui affiche les performances des entreprises générales en matière sociale, sociétale et environnementale. Cette édition 2022, qui actualise les données du Pacte RSE 2018, permet de mesurer l’accélération des progrès accomplis ces dernières années par les entreprises générales et de renforcer leurs engagements communs sur les deux piliers de leurs actions : le volet environnemental et le volet sociétal.
S’agissant de l’environnement, le pacte montre par exemple une progression du nombre de déchets triés à la source qui passent de 37% en 2017 à 54% en 2021 et le souci d’innover dans ce secteur avec 10% des bénéfices des entreprises dédiés à la R&D. La sobriété et l’efficacité énergétiques via des conceptions innovantes, la performance environnementale au service des utilisateurs, le développement de matériaux moins consommateurs de ressources et moins émetteurs de CO2 (bio-sourcés, recyclage, réemploi, circuits courts, décarbonation, etc.) sans oublier la protection de la biodiversité, font en effet partie des sujets de préoccupations majeures des entreprises générales.
Progression régulière
Au plan sociétal, les données du pacte RSE montrent une progression régulière de la prévention des risques. Ainsi, le taux de fréquence des arrêts de travail pour cause d’accidents est passé de 11,2% en 2015 à 8% en 2021. Ces chiffres sont à comparer avec ceux du secteur du bâtiment dans son ensemble qui affiche un taux de fréquence de 33%. Le nombre de personnes embauchées en CDI dans les entreprises générales reste très élevé : 96% contre 73,7% dans la population totale des salariés en France. Près d’une personne embauchée sur deux est un jeune de moins de 30 ans. Cette population représente 19,2% de la masse salariale en entreprise générale. L’évolution de la part des salariés de plus de 45 ans progresse également. Elle atteint 38% en 2021 contre 36% en 2015. Les entreprises générales se féminisent aussi avec 16,6% de femmes présentes dans les effectifs salariés tous confondus dans les entreprises générales, contre 12,3 dans le BTP. La marge de progression pour atteindre une mixité parfaite est encore importante, mais les résultats montrent que les membres d’EGF se saisissent de ce sujet. Il est d’ailleurs à souligner que que la part des femmes dans l’encadrement des EG atteint 25,2%.
75 % du CA des EG sous-traité à des partenaires locaux
L’insertion sociale n’est pas en reste. Avec plus de 60% des heures d’insertion du BTP réalisées dans les entreprises générales, ces dernières se positionnent comme un acteur majeur en la matière. On ne le soulignera jamais assez, et contrairement aux idées reçues, les membres d’EGF sont des acteurs économiques locaux de poids qui proposent de nombreux emplois de proximité. La part du chiffre d’affaires des EG sous-traité à des partenaires locaux implantés dans la région atteint 75% (chiffre national) et de nombreuses délégations régionales d’EGF se sont dotées d’une charte de bonnes relations qui fixent un code de déontologie pour les relations entre entreprises générales et partenaires sous-traitants.
Traduction d’un objectif commun
Face aux enjeux de la filière de la construction et de la société, les entreprises générales – déjà reconnues pour leur capacité à concevoir et réaliser des projets complexes clés en mains – entendent assumer pleinement leur rôle et prendre leur part de responsabilité pour « Innover pour un monde durable ». Le Pacte RSE 2022 traduit cet objectif commun.
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